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[EVENT] Un tremblement

créé par Mjaleks le 22 January 2023 à 16:54.


Mjaleks
La lueur bleu [MJ]
Un tremblement sourd se fait ressentir dans la ville nord en ce milieu de mâtiné.
Une vibration tout juste perceptible dans les murs des bâtiments abîmés par le temps est perceptible.

Com' et Deck présentent des interférences sur leurs écrans. Brèves de quelques secondes, brouillant les affichages en distordant toute forme d'affichage. Puis plus rien.

C'est terminé. Que s'est-il passé ?
Jamie
ol' British bastard
Enfin armé d'une pioche, Jamie s'apprêtait à refaire sa fortune en pépites d'or.
Rendu sur la place de la mairie, il se met à creuser avec vigueur, jusqu'à ce que sa pioche ne rencontre une truelle dans un bruit mat. D'abord étonné, sa stupeur grandit au fur et à mesure qu'il en accumule, toutes neuves.
Il ne tarde pas à partager sa découverte par le biais d'une annonce, et se retrouve vite rejoint par d'autres.

Un peu plus tard, après un tour de la ville, il revient sur la place et reprend son creusage ... pour cette fois constater que des débris métalliques de différentes tailles s'accumulent sur la tête de sa pioche, comme aimantés.
Cette fois, il appelle des connaissances à la rescousse pour identifier la matière et s'interroger ensemble sur son origine.
En en grattant une, ils y découvrent une inscription ...
Adélaide
A.D.
Adé, elle fait partie des connaissances appelées à la rescousse. Pourquoi, elle en avait aucune idée. Le message du britannique disait : « Pourriez vous venir sur la place de la mairie ? Il y a étranges choses but I can't quite figure out what. » Ses connaissances en anglais lui avait fait lâcher la fin de la phrase, comme souvent, alors elle s'était arrêtée aux choses étranges, et vu la période qu'ils traversaient, ça promettait rien de bon.
Elle, elle dormait quand tout a tremblé, et ça ne l'a pas réveillée, pour une fois qu'elle dort profondément. Elle ne s'est pas non plus rendu compte des dysfonctionnements des appareils, rien de rien.


Quand elle débarque sur la place de la mairie par contre, elle sait presque d'avance que ça va puer. Jamie lui montre sa pioche, et les débris métalliques qu'elle accroche. Ok, il a aimanté sa pioche à force de l'utiliser, qu'elle se dit. Ou qu'elle veut se dire. Pourquoi pas, après tout ? C'est pas si grave.
Mais ça le devient, quand on lui apprend les trouvailles des truelles. Que des débris remontent à la surface, son taux d'imagination frôlant le néant accepte de le concevoir comme une potentialité, avec une grande tempête, un tremblement de terre, soyons fou, c'est faisable. Que des truelles sortent de terre pour qu'ils les trouvent, là ça coince sévère déjà. Que les débris métalliques ne s'aimantent à la pioche qu'aux alentours de la mairie, ça coince aussi. Que ces débris, observés trop longtemps pourtant, n'aient pas l'air de métaux particuliers, ça la gêne.
Et ça commence à battre en sourdine dans les tempes, poc poc, poc poc. Sous la mairie, poc poc. Tremblements, poc poc. Tunnel, poc poc. Dieu que c'est désagréable.


Ce qui ne change pas mais qui emmerde toujours le monde, ce sont les araignées. Aucun doute, elles sont pas faites en ferraille celles-là, les pattes ne restent pas collées au sol. Elles viennent mordre les rares à être là au milieu du sable, à tergiverser sur la nature de ces trouvailles. C'est de leur faute, si la truelle passe de main en main, au fil des connaissances tombées sous les coups (et les mandibules) de ces bêtes. C'est de leur faute, s'ils rentrent momentanément à l'intérieur dans un bâtiment de la mairie pour souffler. Et pour que la truelle tombe dans les mains de l'allemande.
Observer, comme elle l'avait fait avec les débris plus tôt, sans penser que les truelles pourraient réellement être différentes, juste pour voir si elles étaient neuves, tordues, n'importe quoi. Buter, au troisième passage du regard, sur une petite inscription qui lui avait échappé. Demander à ceux avec elle si une autre truelle, plus ancienne, une de celles qu'ils avaient toujours connu, traînait pas dans les parages, pour comparer. Avant de lire, de vraiment lire. Et de pâlir, blêmir, plus encore que ne l'est sa peau habituellement.

« C'pas la peine j'crois. Y'a écrit : Persistez. Voici un p'tit répit. »


Elle tend la truelle à bout de bras. Que quelqu'un la prenne, elle n'en veut plus. L'outil lui brûle les doigts, elle ne veut plus le voir. Elle veut s'en débarrasser. Elle voudrait l'enterrer, comme on enterre un trésor maudit. Elle aurait voulu ne jamais lire ces mots gravés industriellement. Elle aurait voulu qu'on ne lui rappelle pas, pas comme ça, qu'ils ne sont qu'un jeu, le britannique a raison, que de foutus pions sur un échiquier plein de sable. Mais sur le coup, c'est trop, tout se bouscule dans la caboche. Le bunker, les cris, le tunnel, l'horreur, les informations glanées, les visions de ses cauchemars. Ca lui remonte si loin dans le cerveau, ça mélange tellement tout, que sa mémoire lui rappelle même un bref instant une pièce trop lumineuse, sur le sol allemand. Quelques secondes, pendant lesquelles elle n'a fait que blêmir, où tout s'est mélangé.

La question qui leur vient, c'est la base : qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on fait de ça ? Et la réponse semble unanime. On partage. On prévient. Difficile de dire pourquoi l'allemande veut partager ce qu'ils viennent d'apprendre : filer la patate chaude à quelqu'un d'autre ? Prévenir, vraiment, ceux qui ne savent pas encore qu'il y a un maître du jeu derrière ces trucs de taré qui leur arrive ? Pour que les gens du coin soit enfin aussi secoués qu'elle par la révélation ? Pour qu'ils se remuent, enfin, de concert ? Peut-être tout ça à la fois. Si on lui posait la question, là tout de suite, elle ne saurait pas répondre, le regard déjà fixé sur un géant auquel prêter main forte pour sortir. On prévient, vendu.
Mjaleks
La lueur bleu [MJ]
Il est toujours bon d'expérimenter. Chercher à comprendre ce qui nous entoure, ce que l'ont voit, ressent, entends.

Il était donc tout à fait compréhensible qu'un petit groupe d'habitant se décide à chercher le "pourquoi ce tas de truelle venu de "nul par" était apparut dans le sol du champs de fouille devant le bâtiment de la mairie".

Est-ce tout ?

Non !!
"Pourquoi ces effets magnétique étrange sur les déchets métallique du champs de fouille spécifiquementt" ?

Beaucoup trop d'interrogations se posaient pour eux visiblement et c'est avec pelles et pioche qu'ils sont venu creuser ce site de fouille bien connu des habitants de la ville.

Mais où cherchent-ils à se rendre ? Quel est leur but ? Ou que cherchent-ils dans le sol avec tant de vigueur ?
Sans compter que leur détermination semble solide comme un rock, le vent entravant leur progression dans le sable sec et meuble.
Eau, toile de tente, pelle, pioche... et même à la main. Tout fut fait pour arriver à leurs fin.

Et c'est sous cette toile de tente, à l'abris du vent et des regards qu'ils ont pu opérer. Résultat ?
Beaucoup d'attente pour...

Une nouvelle séries de vibration. De nouveau des écrans qui se retrouvent gâchés d'interférence... et un grand vrombissement.

Qu'ont-ils donc fait, ces curieux, pour faire de nouveau tout ce tintamarre dans la petit ville dormante de CyberTown ?
Lorie
Lutin malin
La zone de fouille n’avait jamais été autre chose que cet endroit dont on lui avait vaguement parlé au détour d’une conversation. La place de la mairie, côtoyée presque uniquement par des araignées et des scorpions pendant de longues semaines, s’était retrouvée plus peuplée qu’alors. Une véritable surprise d’autant plus que certains visages lui était inconnue. La cohue ne tarda pas à attirer totalement son attention, petite fée curieuse prétendant ne rester que pour discuter : qu’en était-il de tout ce tintamarre ?

Les arachnides avaient amplement troublés le site de recherche, rendant l’étude des évènements plus périlleux que nécessaire. Plusieurs des gens présents avaient été blessés, certains jusqu’à perdre conscience. Lorie avait fait de son mieux pour retaper les présents, s’épuisant à la tâche. Elle n’avait pas vraiment eut le temps de réfléchir aux implications des découvertes récentes ni à quel point était-elle concernée. Elle ne se sentait pas directement visée, trop récente en ville pour être la cible de quoi que ce soit. Elle n’était qu’un grain de sable dans le désert, quelqu’un qu’on voit sans la reconnaitre. Pas assez importante pour se sentir surveillée comme les autres.

La seconde fois, lorsqu’elle s’était présentée pour soigner les blessés à nouveau et éventuellement aider à creuser le sol, la situation avait été beaucoup plus calme. En grande partie grâce aux personnes armées défendant le terrain et à la présence d’esprit de quelques malins de dresser une tente. Chaque pelleté rendait la situation plus surréaliste, comme si le plan ne pouvait pas véritablement donner sur une réussite. Et si Estré avait raison ? Mais qui pourrait véritablement se cacher sous terre à observer ce pauvre petit groupe essayer de survivre ? Surréaliste.

Elle espérait depuis longtemps être surveillée, aidée même, par des envoyés divins. Accompagnée par des anges, descendus pour amoindrir ses peines. Mais depuis des années l’idée commençait à sonner comme une habitude, quelque chose de confortable. Comme on se laisse encrasser dans ses mauvaises habitudes.

C’est avec un joint à la bouche qu’elle avait aidé à enterrer la truelle marquée d’un message avec les autres. L’idée que ceux étudiant leurs gestes en secret puisse accepter d’échanger ces messages avec eux était surréaliste. Impensable. Et dans la chaleur de la soirée, alors que le vent faisait claquer le sable contre le tissu de la tente, le sol s’était alors mis à trembler.

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