Depuis cette nuit, il semble que la ville soit envahie d'araignées géantes.Sans laisser entendre de leur origine, elles ont commencé à arpenter les rues, à grimper partout et à tisser des toiles entre les bâtiments...

Il était bien naturel que le gérant de la toile de Black Net soit rapidement informé de la situation. Tout d'abord les coyotes, les cobras et les scorpions étaient devenus bien plus robustes.

Puis ce fut au tour d'une nouvelle faune d'arriver. Des araignées....

Appréciant une Tequila artisanale produite au Hub qui allait bientôt ouvrir ses portes, Fawkes trouva la chose particulièrement ironique, jetant un regard vers l'enseigne de l'usine "Ananse".

"Même Nyame devient facétieux on dirait." Pensa t-il à voix haute.

Hautement résistants, ces animaux allaient changer la donne concernant la perception des combattants et leur utilité... pour les Marshalls aussi.

Observant les échanges en cours, il réfléchit à la meilleure manière d'agir et faire agir sur le sujet.

Le réveil avait été brutal, "ce mauvais rêve .."

Le sentiment persistant que quelque chose rampait dans l'ombre, là bas.

Après les vérifications d'usage de son équipement, il entreprit de tenter une sortie dans la lumière déjà faible de cette fin d'après midi.

Quelques centaines de mètres au delà du mur, il s'arrêta net .. "ce bruit de nouveau.. mais.."

Le temps d'effectuer une roulade sur le côté, d'enlever le cran de sûreté du fusil d'assaut, cette chose était sur lui. "Bordel..une araignée géante.."

Prendre de la distance, arroser sa cible, vider chargeur après chargeur, et surtout ne pas se laisser capturer.


Les douilles jonchent le sol autour du cadavre répugnant, tandis qu'il s'avance, tire une dernière balle, dans ce qui lui semble être la tête, pour être sûr. "Super.. mon flingue est foutu.."

Se faire réveiller par ses cauchemars c'est toujours moyen.
Se faire réveiller par ses cauchemars qui vous toisent après avoir ouvert les yeux c'est vraiment pas mieux.

Les araignées n'étaient pas vraiment la première phobie de Zuki, mais voir ses rideaux être une masse grouillante, poilue et armée d'un nombre d'zieux anormalement élevé fit faire quelque bonds à la blondasse.

Après s'être ramassé le sol et balancé quelques trucs à la fenêtre elle se calma grâce à une consommation non modérée de creeck qui fondait au fond de son tube.

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Chasser un bad trip est une chose, chasser en étant projetée dans Starship Troopers en était une autre.
Mais soit.
Prenant son courage à deux mains, puis sa pipe à creeck, puis ses katanas elle rejoignait quelques zigotos voulant se farcir de l'arachnée.

Quelques coups tranchants, de bottes, trois nausées et 14157 tirs de gun lasers plus tard - de la part de la maréchaussée en herbe volontaire - la bestiole fut éventrée sous le regard sceptique du soleil couchant et de quelques autres huit-pattes qui flânaient plus loin à tisser quelques toiles aux fenêtre voisines.

Récompense : Un selfie avec la bête et une patte de presque deux mètres arrachée à coup de lame de la carcasse.
Trainant sa nouvelle déco' de salon chez elle, avec sur ses fringues plusieurs litres de liquide visqueux servant de sang à ces saloperies, une seule idée tournait dans sa tête :

Il me faut un sous-sol, un sous-sol, sous-sol...un putain de bunker anti bitchs poilues...'culés d'hippies...

L'hispanique s'était réveillé durant la nuit probablement par d'étranges bruits dehors ou un rêve agité. Ce dont il se souvient surtout c'était que son gosier était bien sec et qu'il devait boire quelque chose rapidement. Il opéra un bond de chat agile hors de son plumard pour se retrouver rapidement dans sa cuisine. Si ses frigos étaient bien remplis de steaks saignants, il n'y avait plus aucune goutte de vin ni de Teq'. L'horreur commençait sans qu'il ne s'en douta.

Il s'habilla rapidement en jetant un regard sur la blonde nue dans son lit, puis projeta de faire une petite balade nocturne silencieusement. Très vite dehors sur l'allée principale, ce qu'il observa se mouvoir dans la pénombre lui glaça le sang. Des velues à huit pattes, partout où portait son regarde. Silencieuses et vives, elles élisaient domicile jusque sur les façades des immeubles. Lui qui n'était pas très arachnophobes en fut profondément révulsé. Ainsi s'acheva prématurément sa balade inopinée.

Le lendemain, les gens s'agitaient à la prolifération de ces créatures répugnantes. Il lança dans l'après-midi un appel sur les annonces matricielles pour la capture d'une d'entre elle. Finalement les gens horrifiés, ne s'en préoccupaient pas plus de ce problème, tant qu'ils pouvait avoir une retraite tranquille dans leur piaule loin de tout. Et c'était le cas. Seul le fada des trains et des rails était présent pour commencer la traque courageuse.

Rapidement, l'hispanique explication la méthode de capture savamment étudiée: Lui, foncerait sur elle en la charcutant, pendant qu'Ordrell tirera de ses pétoires à distance. Stratégie infaillible.

Au bout d'un long combat acharné et quelques pattes prises sur la gueule, Adonis et Ordrell font chuter la première grosse poilue. Terrassée, elle expira un horrible et répugnant glapissement. L'hispanique ne traîna pas, il trancha l'imposante tête de l'araignée de ses lames usées et un liquide immonde coula. Ainsi, il suggéra à Ordrell de récupérer le liquide pour une étude ultérieure.

Rejoint ensuite un peu plus tard par Fawkes et puis Zuki, une nouvelle traque fut menée. Plus aguerris, Adonis et Ordrell se placèrent mieux tandis que la blonde énergique s'invita à la fête en hurlant contre la pileuse boule sombre aux huit pattes. Fawkes enfin aida à soigner les contusions certaines.

L'hispanique enfin songea à rentrer dès le moment où Zuki lui agita la patte dégueulasse sous le nez, c'en était assez pour ce soir. Des sushis d’araignée à petite dose, pas plus. Il quitta le terrain vague derrière la Mairie sur un salut bref aux présents.

Des cliquetis de pattes marchant sur les murs. Rell était tombé sur une araignée en train de grimper un immeuble près de la mairie au matin. Cette saleté était en train d'installer une toile sur la largeur de l'immeuble, avec un fil tendu vers le sol et un cactus.
Des araignées géantes? L'angoisse... Il n'avait jamais encore croisé de truc pareil dans ses voyages.
Il su plus tard que la ville en était infecté et qu'il allait falloir agir si on voulait pas la voir se transformer en cocon géant.
Il tenta avec sa machette de se frotter à une, la saleté était vive et résistante et l'avait piqué. Bref, seul c'était compliqué ou fallait s'y prendre avec des précautions...
Le seul moyen était de s'unir pour cette fois et essayer de repousser ces bestioles.

Alors qu'en ville l'organisation entre les habitants se faisait lentement, les arachnides, elles, ne trainaient pas.
Petit à petit, les bâtiments se couvrirent de toiles géantes et cotonneuses, les crépis étaient piétinés par les griffes, les déjections couvrirent les murs, rendant les structures de la ville de plus en plus fragiles.
Qui sait combien de temps les structures tiendraient face à ce fléau?

Voilà quelques jours qu'elle s'en était aperçue : une nuit, morne comme trop souvent, et routinière jusqu'à la piqûre.

Salop'rie d'...

Rien à voir. Pelle levée, prête à fracasser la gueule d'un coyote enragé ou la queue d'un scorpion. Mais non, rien, le néant. La chaleur la ferait-elle halluciner ?
Une seconde piqûre au dessus de sa Doc la fait se retourner d'un geste vif. Toujours rien. Les pattes velues étaient alors encore trop enfoncées dans le sable pour voir qu'elle marchait dessus. Ni une ni deux, ça aura sonné le temps pour elle de rentrer, demain est un autre jour.

Et quel autre jour ! Voilà que ça grouille de partout, que ça marche mieux qu'elle dans le sable, que ça grimpe sur les barrières, au mur, que ça fait des fils de plusieurs kilomètres, et que ça fait douiller.

'tain, si seul'ment y'avait moyen d's'en faire des fringues d'laine d'araignée, au moins elles s'raient utiles les salopes.

Ça ne l'aura pas empêchée de dormir, mais ça avait visiblement le don de la faire chier. Encore plus quand il a été question de voir les trois quarts du coin en ruines.

C'va pas êt' possible ça.

Et plus question de rester les bras croisés : Ordrell cherche des présents ? Pas de problèmes, à croire qu'elle avait mangé un coyote vu comme ça lui a retourné le sang. Ruinée à acheter des armes en masse, les jambes constellées de piqûres, elle n'en démord pas. Au contraire elle court au devant du danger velu, un peu trop devant bien souvent.

Mais rien n'y fait.

C'pas des araignées, c'des hydres à c'rythme là. PUTAIN D'COCON !

Et la voilà qui retourne tirer sur tout ce qui bouge, à huit pattes.

Quelques araignées tombaient sous les coups des habitants, d'autres revenaient les remplacer...
Les bâtiments avaient beau être réparé autant que possible, en une journée les araignées saccageaient tout.
Elles ne pouvaient pas être infini, si? D'où pouvaient-elles venir?